21 October, 2019

CHOISISSEZ UN CHEMIN DIFFERENT (PARTIE 2 DE 2)

Dans notre dernière histoire, nous avons partagé les racines de notre esprit de coopération. Nous vous avons donné un aperçu de ce qui nous a poussés à faire ce que nous avons fait et de ce qui continue de nous guider vers l’avenir.

Choisir une voie différente nous a montré une entreprise pleine de possibilités et d’opportunités de refaçonner notre environnement et les relations que nous avons établies.

Nous vous présentons maintenant les vrais visionnaires – du passé au présent – dont les efforts et les engagements ont contribué à faire d’Orbea un leader mondial.

Rencontrez María, Rubén, Olga, Nagore, Manu et Haritz. Employés et partenaires de la coopérative qui ont accepté de suivre un chemin différent. Bien qu’ils occupent des rôles différents, ils partagent les mêmes valeurs qui, il y a un demi-siècle, ont amené un groupe de personnes à accepter le risque au-delà de la raison.

Nous partageons ici leur point de vue sur la façon dont le rêve de coopération d’Orbea a survécu pendant 50 ans et sur la raison pour laquelle nous pouvons nous attendre à ce qu’il prospère encore plus longtemps.

Nous les en remercions et vous en remercions aussi. Parce que sans votre passion, rien n'aurait été possible.

Membre de la coopérative dés le berceau, María Retegi est responsable du service clientèle d’Orbea. Son équipe porte une attention particulière à nos clients dans 70 pays, leur garantissant une expérience positive avant, pendant et après la vente.

«Pour moi, la coopérative est un mode de vie, explique-t-elle. Je la vis depuis que je suis née, car toute ma famille a travaillé dans la coopérative. Mon père était impliqué depuis le début de la coopérative et son objectif a toujours été de travailler pour la communauté, pour améliorer les choses, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du lieu de travail”.

María, qui possède une énorme connaissance du matériel et de la philosophie d’Orbea, souligne comment la vision coopérative détermine sa réaction aux situations «avec une action en équipe».

“Cela signifie être responsable des situations dans lesquelles vous vivez”, dit-elle. «Ce n’est pas quelque chose que vous devez vous rappeler quotidiennement; c'est juste quelque chose en quoi vous croyez”.

L'idée que les employés des coopératives sont responsables de leur propre destin revêt une valeur énorme pour María, qui est étroitement liée au “soutien des autres et de l'entraide”, dit-elle.

La coopérative est conçue pour inciter les gens à «agir, être toujours en mouvement, ne jamais abandonner et compter sur les autres pour le bien de l'environnement».

Rubén Pereda, 29 ans, est responsable de la beauté des vélos Orbea. Il détient le titre de Marketing Mechanic, qui consiste à assembler et à ajuster des vélos pour des actions, des magazines, des tests et d’autres évenements.

«Je suis dans la coopérative depuis quatre ans», fait-il remarquer. «L’une des choses que j’apprécie le plus, c’est la proximité qui existe entre les gens qui travaillent ici. Ils se mettent toujours à votre place. Dans mon cas, Je viens de devenir père et cette perspective est très appréciée. Tout le monde pense toujours à votre situation personnelle et cela vous facilite la tâche”.

Rubén a le cyclisme dans le sang. Il a pratiqué le VTT dans sa jeunesse et a toujours été intéressé par le côté mécanique. Il a ensuite enseigné, mais Orbea est apparu sur son radar.

“Avant d'entrer dans la coopérative”, dit-il, “j'étais lié à des magasins de vélos, et il est vrai qu'Orbea voit les choses – et se voit – avec des yeux différents”.

Réfléchissant sur la perception de la marque à l’étranger, «ils nous considèrent comme quelque chose de différent», assure Rubén. “Quelque chose de plus fait à la main, fait avec soin, avec une autre philosophie. Une grande famille de travailleurs a pris les rênes de l'entreprise et a réussi à la soulever. C'est quelque chose qui est perçu et apprécié à l'étranger”.

Rubén s’identifie personnellement aux valeurs d’Orbea et les défend comme les siennes. “Dans la coopérative, tout est très transparent et très proche, et nous sommes conscients que nous devons travailler ensemble pour que la société aille bien,” conclut-il.

Olga García travaille au département RH. Fille d’un membre fondateur de la coopérative, sa relation avec Orbea a commencé quand elle était enfant. Lorsque l’opportunité de travailler ici se présenta, elle ne réfléchit pas à deux fois. Après avoir travaillé dans différents domaines, elle oeuvre maintenant dans le domaine où elle trouve les projets les plus collaboratifs.

«Les gens commencent à travailler avec nous parce qu'ils sont attirés par la marque», précise-t-elle, «mais lorsque notre département explique ce que signifie être un partenaire de travail, l'intrigue et les attentes se manifestent à un nouveau niveau. Cela surprend beaucoup de monde.

Olga mentionne la nécessité d'avoir des professionnels qui défendent des valeurs qui correspondent à la philosophie d'Orbea. «Nous avons besoin de personnes qui soutiennent et qui sont convaincues des valeurs d'être un partenaire. Vous mettez votre travail dans un projet auquel vous croyez et vous misez sur son succès. Les coopératives versent une avance mensuelle, ce qui n’est pas la même chose qu’un salaire. Nous anticipons sur quelque chose qui, à la fin de l'année, sera couronné de succès». En conséquence, cela implique un certain degré d'incertitude.

Travailler dans le département du personnel d'une coopérative telle qu'Orbea est “simple”, car les travailleurs “se sentent partie intégrante de l'organisation et du projet”. Par conséquent, elle dit être bien informée, avoir voix au chapitre, voter et se démarquer . “Nous sommes tous impliqués, nous sommes tous un, et nos efforts deviennent beaucoup plus faciles”.

Olga est fermement convaincue que “le mouvement coopératif est la meilleure option pour les entreprises, celles qui nous rendent visite du monde entier tirent les leçons de notre modèle”.

“Notre trajectoire”, ajoute-t-elle, “démontre qu'il y a de l'espoir dans un travail et un style d'affaires différents. Tout le monde compte sur nous pour plus que du travail. Nous participons activement à ce qui se passe au sein de la coopérative”.

Nagore Larrabeiti travaille dans la coopérative depuis 13 ans et est la directrice financiere d’Orbea depuis sept ans. Elle a été attirée par la marque mais, comme elle le reconnaît, “je ne connaissais pas la philosophie du monde coopératif”.

Au début, l'un des aspects qui ont le plus affecté Nagore était la “transparence de l'information”. En particulier, compte tenu du département dans lequel elle travaille. «Quand je suis arrivée, se souvient-elle, ce fut un choc pour moi d'assister à une réunion d'information interne au cours de laquelle le responsable, micro en main, révélait tout de la coopérative. Vous pouvez demander n'importe quoi sans filtre, tout le monde peut dire la même chose, et ils sont entendus. «C’est une bombe !» Pensai-je. Maintenant, je vois cela comme quelque chose de complètement normal et je me demande: Pourquoi tout le monde ne travaille-t-il pas comme ça?”.

Nagore reconnaît que sa philosophie de travail a beaucoup changé dés ce moment. «Je travaille beaucoup mieux, dit-elle, et les heures de bureau sont efficaces. Ici, vous êtes totalement respectueux du temps des personnes et de la vie personnelle et professionnelle”.

Treize ans après son arrivée, elle définit la coopérative comme un moyen de comprendre la vie. “C'est laisser un héritage meilleur que celui que nous avons reçu”, dit-elle, bien que ce ne soit pas toujours facile. “Au département financier, nous devons être pratiques”, dit-elle. «Aspirer pour quelque chose de mieux chaque jour peut impliquer de serrer un peu plus la ceinture. Parfois, vous prenez des décisions que vous n'aimez pas, mais nous devons supposer qu'elles sont bénéfiques pour l'avenir”.

Enfin, Nagore souligne l’importance du facteur humain dans l’organisation. “La coopérative est faite par les gens et aujourd'hui, plus que jamais, nous devons conserver nos valeurs personnelles”.

Manu Carrasco est responsable des deux lignes de peinture Orbea: Automatic et Carbon.

Il est dans l'organisation depuis 21 ans, dont 16 en tant que membre du conseil d'administration de la coopérative, l'organe de direction d'Orbea.

Il explique clairement: “La plus grande vertu de la coopérative est l'importance accordée à chaque ouvrier. Ici, vous avez le sentiment d'appartenir à quelque chose, vous sentez que vous avez quelque chose dans l'entreprise qui fait partie de vous. La coopérative est tout pour moi”.

L'une des valeurs qui se démarque est la transparence qui caractérise le quotidien de la coopérative. “Vous connaissez l'état de l'entreprise à tout moment”, dit-il, “et vous savez quand vous devez pousser et donner un coup de collier. D'année en année, vous vous impliquez davantage dans tout. Je n'échangerais pas la coopérative contre un autre type de société”.

Son appartenance au conseil de gouvernance a marqué sa carrière à Orbea. “Faire partie du conseil d'administration implique de penser encore plus au collectif”, dit-il. “Le collectif vient en premier et vous ne pouvez pas penser à votre avantage personnel”.

Par son travail, Manu témoigne de son énorme engagement envers ses collègues. «Ces années au Conseil m'ont aidé à penser de manière globale pour la coopérative», a-t-il ajouté. «Je sais que ma contribution aujourd'hui sera l'héritage que je laisserai à mes enfants ou à ceux avec qui je travaillerai demain chez Orbea. Il doit y avoir une base solide pour continuer à fonctionner à l'avenir”.

En raison de la nature de leurs rôles, Manu et son équipe de peinture voient la croissance de la marque en temps réel. “Ces dernières années, nous avons beaucoup augmenté en volume, mais surtout en qualité et en méthodologie de travail”, explique-t-il. “Cela n'a rien à voir avec ce que j'ai vécu à mes débuts dans l'entreprise”.

Haritz Egia travaille sur la chaîne de montage de l'usine de Mallabia. Actuellement, son département se concentre sur les vélos électriques, mais toutes sortes de vélos lui sont passés entre les mains. Une formation lui a permis d'arriver chez Orbea, où il travaille depuis cinq ans maintenant.

“Dès le premier instant, j'ai apprécié l'ambiance de la coopérative, se souvient-il. La relation avec les collègues et les responsables a toujours été phénoménale. C'est très familier”.

Pour Haritz, la coopérative est «une excellente façon de travailler, une manière différente qui motive davantage les gens. Je me sens très heureux ici et c’est un travail que j’aime beaucoup».

Haritz, 33 ans, dit que travailler chez Orbea a été un voyage, une découverte. “Quand j'ai commencé”, se souvient-il, “je pensais simplement travailler pour une nouvelle société. Mais je suis progressivement entré dans le monde du vélo, que je ne connaissais pas beaucoup, et maintenant je me sens très attaché à ce travail”.

Le cyclisme est déjà devenu une partie essentielle de sa vie. «Je fais du vélo et, pendant mon temps libre, je sors avec d’autres membres de la coopérative. Je vois des gens rouler avec des modèles que j’ai assemblés moi-même et je leur demande, en plaisantant, comment ils vont. Ce qui a commencé comme un travail pour moi est devenu un mode de vie”.

Dans son travail quotidien, Haritz a également contribué à la croissance de la coopérative. «Quand je suis arrivé ici, se souvient-il, il y avait beaucoup moins de gens et de vélos. Il n’y avait même pas de production de vélo électrique, ce que je réalise aujourd’hui. Cela a beaucoup changé en quelques années.

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