23 October, 2018

La montagne monopolise l'attention de la presse

Après un été plutôt chargé pour la presse en raison des lancements réguliers que nous avons réalisés cette année, le mois de septembre a mis à l'honneur le segment VTT et les différents modèles de cette catégorie.

Nous commençons cette revue de presse par l'une des nouveautés de 2019, qui a déjà fait la Une le mois dernier dans la revue Vélo Tout Terrain. Nous voulons parler de l'Oiz dans ses version XC et Trail.

La revue avait alors présenté les tests des deux configurations que nous proposons, même s'ils avaient privilégié l'option TR avec une suspension de 120 mm de course, une tige télescopique et des pneus destinés à une utilisation plus agressive. « Vive le Tr  ! » déclaraient-ils, entre autres compliments.

En septembre, une autre revue importante consacrée au VTT, Vojomag, publiait aussi les test des deux versions de l'Oiz. À propos de la version XC, « racing, racing et encore racing  ! » selon leur propres termes, ils ont voulu insister sur le fait que le nouvel Oiz 2019 a su encore s'élever au-dessus du niveau qu'avait établi la génération précédente. Aujourd'hui, cette dernière constitue l'entrée de gamme de l'Oiz.

« Le vélo n’a rien perdu de sa vivacité. Il est un peu moins caractériel que le précédent, plus rond, mais son poids plume (9,65kg pour notre version) en fait une belle petite fusée », disaient-ils.

« Ce nouvel Orbea Oiz à la sauce XC nous laisse l’impression d’un vélo bien dans son époque, parfaitement actualisé et qui se présente en réelle alternative par rapport aux autres références », ajoutaient-ils sur cette version XC. Néanmoins, tout comme leurs collègues, Vojomag a aussi voulu se concentrer sur la version trail.

« Une véritable révélation »

« 20mm de plus, ça change tout », affirme le rédacteur Olivier Béart. « Eh oui, cela suffit à métamorphoser le vélo ! En fait, il n’est pas juste question d’une augmentation du débattement (de 20% tout de même, ce qui est un chiffre plus représentatif que ceux cités avant), mais bien d’une façon complètement différente de penser un même vélo, avec des settings de suspension différents qui transfigurent littéralement la machine en lui ouvrant bien d’autres horizons ».

Il venait à peine de monter sur le vélo, que déjà Olivier était sous le charme de la nouvelle configuration. « On constate très vite que le vélo n’a rien perdu en nervosité », déclare Olivier à propos de l'ADN racing de cette version Trail. « Par contre, dès qu’on aborde des sections plus défoncées, on sent que le confort a fait un bond en avant assez spectaculaire », déclare-t-il.

« Et là, c’est la révélation ! Quelle polyvalence ! Là où un pur vélo de XC montrerait, fort logiquement, ses limites, l’Oiz TR montre… qu’il n’en a pas d’autres que celles du pilote », affirme-t-il. Avant d’ajouter : « Nous n’avons pas trouvé un seul chemin ni une seule piste du bikepark où nous nous sommes dit : “Ouille, là, avec un petit vélo comme ça, ça ne va pas passer ».

Il était réellement séduit par cette configuration. « Si nous disions juste avant que l’Oiz XC rejoignait juste ses concurrents dans la course au podium, l’Oiz TR est pour nous un véritable benchmark », déclarait-il, avant de nous confier que « cet Oiz TR va marquer son époque ».

Terra vs Alma Spirit

Un Terra vs un Alma avec fourche rigide Spirit sur un terrain comme la montagne. C'est le curieux test que Vojomag a publié tout au long du mois, encore une fois réalisé par Olivier Béart.

Avec une géométrie et une position sur le vélo naturellement différentes, le Terra est plus proche d'un vélo de route classique que l'Alma, avec une position « pure » de VTT. Olivier commence tout de suite par remarquer cela. « La différence de position est clairement perceptible, mais les deux ont des aptitudes assez similaires malgré leurs différences de personnalité. Ils sont vifs à l’accélération et gardent bien la vitesse une fois qu’ils sont lancés », affirme-t-il.

Et il poursuit : “« Avec cette confrontation entre l’Orbea Terra et son cousin l’Alma, on perçoit qu’un gravel comme celui-ci reste tout de même beaucoup plus proche d’un vélo de route que d’un VTT. Disons que c’est un peu comme un SUV dans l’automobile : capable d’aller dans les chemins, mais pas de crapahuter comme un vrai 4X4 ».

Cependant, en dernière instance, Olivier déclare que chacun de ces vélos est destiné à une utilisation concrète ou plutôt, à un profil d'utilisateur différent. « Si vous envisagez d’investir dans un vélo de route pour l’hiver, un gravel comme celui-ci vous offrira la sécurité de bons freins et des pneus qui vous permettront de prendre quelques chemins si vous n’y tenez plus », disait-il à propos du Terra.

Et sur l'Alma avec une fourche Spirit : « Mais si les aptitudes sur route sont secondaires à vos yeux et que vous cherchez plus à pimenter vos sorties hivernales tout en limitant l’entretien du matériel, alors l’Alma en fourche rigide est nettement plus indiqué ».