GAES TITAN DESERT by GARMIN : dépasser vos limites

C'est pourquoi il y a toujours des personnes à la recherche de nouveaux défis à relever, à travers lesquels mener un combat contre soi-même.

Depuis une décennie, la GAES TITAN DESERT by GARMIN a permis à des milliers de bikers de découvrir leurs limites, de les affronter et de les dépasser. Des bikers d'élite comme Ibon Zugasti, de l'équipe « Imparables », ou non professionnels comme Mar Hernández et Dani Nafría. Ces deux derniers sont habitués à faire face à d'autres difficultés imposées par la vie et à les vaincre. Ce sont des combattants nés qui ont cette fois affronté un défi impressionnant avec leurs Orbea Oiz.

La GAES TITAN DESERT by GARMIN se présente « par-dessus tout » comme « la course du dépassement de soi, du défi individuel. C'est une course, une compétition. Mais surtout, et pour la majorité, un défi. Le défi de réussir ce que peu de personnes dans le monde ont réussi. Affronter le désert, la chaleur, les longues distances, dans les pires conditions imaginables ».

Une course qui dure 24 heures

« C'est une épreuve différente, qui ne ressemble à aucune autre en raison des conditions du terrain, la chaleur étouffante, le fait de dormir à même le sol… » déclare Ibon Zugasti, un coureur expérimenté de l'équipe « Imparables » (il a participé à des épreuves d'endurance des « Non-Stop Series » ou de la « BC Bike Race »). Ce cycliste basque a participé à plusieurs éditions de la Titan Desert, et cette année il a atteint la dixième place de la générale. « Il faut être très autonome. Deux jours durant, il faut emporter toutes vos affaires : le sac de couchage, les outils, le lubrifiant pour le vélo, la nourriture. On ne peut pas se doucher plus de deux minutes, sinon il ne reste plus d'eau pour le suivant… C'est une course qui dure 24 heures ».

Une course dont la présente édition a été pour la deuxième fois complétée par un coureur amputé. Il s'appelle Dani Nafría, et après avoir subi l'amputation de sa jambe gauche à l'âge de 11 ans, il est resté fidèle à sa devise : « la force se trouve dans ton esprit et dans ton cœur ». Il a été également le premier amputé Finisher de « La Rioja Bike Race » et le premier amputé de l'« Ultra Trail de Barcelona ».

« J'ai découvert la Titan en 2013 ou 2014 et j'ai voulu y participer en 2015, sans y parvenir. Lorsque je suis devenu l'image de Slastik, je n'ai pas hésité à proposer un projet à réaliser, dans ce cas la Titan Desert, et la marque a accepté avec grand plaisir. Je crois que le fait de vouloir participer à la course avec la Slastik Orbea Campus et se préparer pour ce défi vous pousse déjà à quitter votre zone de confort »,, affirme-t-il. « C'est encore plus vrai dans mon cas : je travaille à temps complet, je suis papa d'un nouveau-né, et c'est difficile de savoir ce qui peut arriver au moignon ou à la prothèse soumis à une telle pression », ajoute-t-il.

Pour achever cette épreuve, Dani a couru sur un Orbea Oiz. « Je suis très heureux et surpris des performances du vélo et de la facilité avec laquelle je m'y suis adapté. Il m'a semblé très léger malgré la double suspension et son rendement a été excellent. C'était la première fois que j'utilisais un vélo à double suspension et j'ai été vraiment enchanté », déclare-t-il.

Mar Hernández a réussi à vaincre le cancer à deux reprises. Sa force d'esprit est comparable à sa force physique. Cette année elle est repartie dans le désert avec un Orbea Oiz, un vélo « tout simplement incroyable, léger et très confortable pour ces longues étapes ». Elle a été profondément marquée par l'expérience vécue en 2015. « J'ai participé à l'édition de l'année dernière et ce qui m'a le plus marqué a été la dimension de l'aventure, ainsi que la cohabitation avec les personnes que l'on connaît et avec lesquelles on partage la souffrance. Pour moi, la Titan est avant tout une épreuve de dépassement de soi, mais y participer était encore plus important après avoir souffert du cancer. Cette course vous met réellement à l'épreuve, vous pousse à la limite de vos capacités physiques et mentales. C'est également une façon de se prouver à soi-même et aux autres qu'après des maladies aussi graves, vous pouvez aller de l'avant ».

Étapes imprévisibles

Une épreuve pendant laquelle il faut affronter toutes sortes de difficultés, à commencer par des conditions extrêmes, une grande distance à franchir et l'absence de tout confort. « Ce sont des étapes très longues, pleines d'imprévus et trompeuses, car bien qu'elles se déroulent sur le plat, on ne sait pas si l'on va rouler à 30 km/h sur un sol ferme ou à 6 km/h sur un banc de sable, pendant plusieurs kilomètres. On ne peut pas calculer le temps que l'on va mettre pour atteindre la ligne d'arrivée. Chaque jour c'est la même chose. De plus, pendant la Titan, l'infirmerie est débordée par les innombrables plaies à soigner. Je n'en avais jamais eu jusqu'à cette année », déclare Ibon.

Ces problèmes, certains commencent s'y préparer mentalement longtemps à l'avance, car ils connaissent le niveau d'exigence de l'épreuve. « Je m'étais habitué à l'idée que j'allais souffrir, peut-être pas aussi tôt, mais je savais que j'allais devoir être au top au niveau mental », affirme Dani, qui parle également de la dureté de ces étapes interminables. « Avec le temps, je commençais à sentir que j'avais du mal à récupérer. À partir de la troisième étape, j'ai puisé dans mes réserves, je ne retrouvais plus mes sensations. Je suppose que c'est normal, mais pour moi c'était nouveau… ».

Des moments difficiles qui en ont précédé d'autres, en particulier lorsqu'il a fallu laisser derrière soi des compagnons d'aventure. « La quatrième et la cinquième étapes, la plus longue et celle dans les dunes avec la navigation, ont été les plus compliquées. Mais les moments les plus durs se produisaient chaque jour, lorsque j'apprenais que quelqu'un avait abandonné ou ne pouvait plus continuer. Je n'aime pas que les gens abandonnent et j'espérais seulement que la raison de leur abandon n'était pas grave », déclare le coureur de la Slastik-Orbea. Pour Mar, c'était justement l'abandon qui était sa plus grande peur. « Les moments les plus durs sont ceux où l'on se sent mal et où l'on risque de devoir abandonner », confesse-t-elle.

Des petites choses qui en font une grande

Néanmoins, ces instants difficiles sont oubliés en franchissant la dernière ligne d'arrivée de la GAES TITAN DESERT by GARMIN et en se rendant compte que l'on est parvenu à se dépasser. « L'arrivée à chaque étape, le ravitaillement, la courte pause, la boisson et le départ à nouveau, l'appel à la maison chaque nuit, en sachant qu'ils ont été toute la journée à se demander comment vous alliez, les amitiés renforcées, les nouvelles connaissances… ce sont les moments les plus heureux », se souvient Dani.

Mar, a pour sa part profité du « cadeau de pédaler parfois totalement seule dans de tels paysages » l'un de ses plus grands plaisirs, avec les personnes qu'elle a rencontrées pendant ces deux ans et les moments qu'ils ont partagés.

Bref, la GAES TITAN DESERT by GARMIN est une histoire de dépassement de soi qui se base sur de petites histoires pleines de grandeur. Comme le dit Dani pour finir : « il faut profiter des petites choses, ce sont elles qui en créent une grande ! ».

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