Coups de pédales à travers des paysages incroyables, expériences inoubliables, sensations inédites, singletracks de rêve, inconnus qui deviennent inséparables dans la montagne… Si toutes ces caractéristiques sont réunies dans les Pyrénées d'Aragon pendant quatre jours en septembre, nous parlons sans doute de la Trans-Nomad : une course qui n'en est qu'à sa deuxième édition, mais qui est déjà considérée comme l'une des dix meilleures épreuves d'enduro au monde.
Une aventure unique en VTT par étapes réservée à une communauté restreinte de 70 bikers avec laquelle vous découvrirez à fond les moindres recoins de la Vallée de Bénasque : 5 900 m de dénivelé positif avec des remontées, des portages ou des tronçons sur le vélo, et plus de 7 000 m de dénivelé négatif pour déployer tout le flow sur des sentiers totalement naturels, des chaînes de montagnes comme celle de l'Aneto, des zones de pâturages ou des zones de trial, sans oublier, évidemment, des forêts de hêtres et de pins.
Une épreuve au format inédit qui fêtera en 2017, du 13 au 17 septembre, sa deuxième édition -du point de vue climatique, le mois idéal pour une épreuve de ces caractéristiques – et à laquelle Orbea participe en tant que premium sponsor. Quatre jours et quatre étapes d'aventure pour lutter contre le chrono, le terrain ou les caprices de la météo. Et aussi pour porter à leurs limites les géométries des vélos les plus enduros.
Rouler à vue
12 tronçons chronométrés sur un parcours aussi spécial que magique. En effet, les participants à ce défi ne connaîtront pas les tracks des étapes, mais devront relever en roulant tous les défis du terrain. Sur ce point, Javier García González d'Inizia Turismo, l'entité qui organise l'événement avec Sherpa Project, est convaincu : « Nous ne voulons pas les dévoiler, car cela équilibre le niveau des coureurs. On ne peut pas s'entraîner auparavant et le coureur affronte un parcours totalement naturel où il peut démontrer sa technique sur le vélo », indique le concepteur des parcours de la Trans-Nomad.
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Pour Markel Uriarte, coureur de l'Orbea Factory Team qui a déjà participé à la première édition de la Trans-Nomad, il s'agit de la forme la plus pure de VTT et son mode de compétition préféré : « en roulant à vue, on peut démontrer que celui qui descend rapidement possède une bonne technique, mais pas parce qu'il est passé 50 fois par là et qu'il connaît parfaitement chaque centimètre ». Pour Markel, ce qui est super, c'est qu'il faut « improviser, et parfois on pense qu'on va passer, et c'est amusant de voir comment on change d'avis ». C'est pourquoi il conseille de « toujours rouler en deçà de ses limites ».
La seule nouveauté de cette année que nous pouvons révéler est que l'une des quatre journées se déroulera dans les Pyrénées françaises. Chaque étape comprendra trois tronçons chronométrés, sur une distance de 30 à 50 km, sur lesquels les coureurs devront affronter près de 1 500 mètres de dénivelé positif. Ainsi, entre liaisons et remontées, les aventuriers rouleront de 6 à 7 heures par jour.
Aventure totale, en famille
La Trans-Nomad a beau être une épreuve chronométrée, l'important est ailleurs (de fait, aucune limite de temps n'est définie pour achever les étapes), dans l'esprit d'aventure et de cohabitation qu'elle suscite chez les participants : vivre dans le même camp de base, partager des trucs et des conseils en nettoyant le VTT pour le jour suivant… le tout pendant quatre jours, cela crée des liens spéciaux et durables.
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« Si la Trans-Nomad est différente des autres événements, c'est à cause de la fraternité entre toute la famille de coureurs, l'organisation et tous les autres », confesse Javier : « Les coureurs s'entraidaient, s'attendaient, déjeunaient et dînaient ensemble… C'est la philosophie que nous souhaitons promouvoir : pour la compétition pure, il y a beaucoup d'autres épreuves ».
25 personnes (dont 12 sont des Bike Patrols pour que personne ne reste à la traîne…) travaillent à l'organisation de la Trans-Nomad : logistique du matériel, transport des affaires des bikers, montage des campements et des tentes individuelles, ravitaillements, direction de la course, service d'assistance mécanique… Tout est fait pour que les participants à la Trans-Nomad n'aient qu'une chose à faire après la bataille : se reposer.
L'environnement, c'est la vedette
Markel Uriarte lui-même nous avoue que le parcours et l'environnement l'ont tout de suite séduit, ce qui l'a poussé à répéter l'expérience cette année : « Mon étape préférée de l'année dernière a été la première, celle de Sierra Negra : super, avec des tronçons très complets et très amusants. Mais, cette année, les parcours seront totalement différents : les Pyrénées offrent de nombreuses possibilités et à la fin, ce sera comme si je participais pour la première fois ».
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Javier García est d'accord pour dire que la zone s'impose peu à peu comme l'une des destinations internationales les plus belles pour pédaler. « Nous essayons de mettre en valeur la diversité du paysage, surtout en altitude, avec des cols très proches des glaciers ou des paysages de pâturages et de forêt pyrénéenne. Une épreuve comme celle-ci doit tout inclure, et c'est le cas ».
Êtes-vous prêt pour l'aventure enduro nomade par excellence ?
Orbea sera présente pour la Trans-Nomad avec deux de ses ambassadeurs : Markel Uriarte, de l'Orbea Factory Team et César Gairín, résident de Whistler, mais originaire de la Vallée de Bénasque. Tous eux piloteront un Rallon, le vélo le plus enduro d'Orbea.
…Et n'oubliez pas que vous pouvez gagner une inscription gratuite pour la Trans-Nomad !
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